Jusque-là, elle n’avait été activée que pour les crises climatiques : inondations ou canicule. Pour la première fois de son histoire, la cellule de crise de la Mairie d’Alès gère une crise sanitaire.
Mise en place le 25 février à l’hôtel de ville, pilotée par le maire d’Alès et le directeur général, elle est animée au quotidien, jour et nuit, par la directrice et les agents du service Prévention des risques. « Elle sert à coordonner les actions de service public que nous devons absolument maintenir, précise Max Roustan, maire d’Alès : le ramassage des ordures ménagères, la propreté des rues, la police municipale, les actes d’état-civil, l’aide à domicile, … »
La cellule de crise coordonne aussi les actions de la Mairie avec les services de l’État et les services de santé.
Les principaux services sur le pont
Elle se réunit plusieurs fois par jour avec les principaux cadres de la collectivité (service Hygiène-santé, direction des relations avec les usagers et citoyens, direction des ressources humaines, pôle environnement urbain, direction du patrimoine, direction de la communication, etc.) pour faire un point de la situation et répondre au fur et à mesure aux nouvelles problématiques qui se posent.
Bien entendu, ces réunions s’opèrent en suivant scrupuleusement les mesures barrières afin de préserver les agents.
Adaptation en temps réel
C’est dans le cadre de la cellule de crise que sont rédigés les messages que le maire adresse régulièrement à la population via la plateforme d’appels téléphoniques. C’est par là que transitent toutes les informations à la population qui sont ensuite relayées sur le site ales.fr et sur les réseaux sociaux d’Alès.
« Aujourd’hui, tout est organisé au mieux de nos possibilités, précise Christophe Rivenq, ancien directeur des services, élu dimanche soir sur la liste de Max Roustan. Nous faisons en sorte de nous adapter chaque heure à l’évolution de la situation pour protéger la population et protéger nos agents ».