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Covoiturage public : devenez conducteur ou passager

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Alès Agglomération va ouvrir une ligne test entre Saint-Jean-du-Gard et Alès. Les inscriptions pour participer à cette expérimentation sont ouvertes.

« Devenir covoitureur ou covoituré, ça vous tente ? » C’est la question que Max Roustan, président d’Alès Agglomération, a directement posée aux automobilistes transitant par le secteur de la Pyramide, à Saint-Christol-lez-Alès. Une campagne d’information réalisée le 12 avril en compagnie d’autres élus et maires des communes situées entre Saint-Jean-du-Gard et Alès. « Notre objectif est de recruter un maximum de conducteurs et de passagers intéressés pour expérimenter notre covoiturage public », explique Max Roustan, gilet de signalisation sur les épaules et tracts à la main.

Des points de passage matérialisés

Le covoiturage made in Alès Agglo, « c’est du transport en commun individualisé », caricature volontairement Max Roustan. La première ligne “test” sera mise en place en juin entre Saint-Jean-du-Gard et Alès, via Anduze et Saint-Christol-lez-Alès ou Générargues. « Les covoitureurs s’engageront à respecter tous les points de passage de la ligne, comme peuvent le faire des bus, et les covoiturés pourront choisir leurs horaires. »
« Qu’est-ce qu’on y gagnerait ? » ont légitimement demandé plusieurs automobilistes à travers leur fenêtre. Mise à part la convivialité, ce système de covoiturage solutionnerait en partie les difficultés de maillage des zones rurales par les transports en commun et il permettrait à ses usagers de faire des économies. « Nous réfléchissons également à comment réduire les embouteillages et préserver la qualité de l’air sur notre territoire », ajoute Max Roustan. 425 000 déplacements par jours sont en effet réalisés par les habitants d’Alès Agglo avec leur voiture.

Un projet audacieux à co-construire

Quelle est la meilleure méthode pour mettre en relation les usagers ? Où matérialiser les arrêts ? Comment amener les covoiturés au plus proche de leur destination sans faire du porte-à-porte ? Quelle indemnisation pour les conducteurs et quel tarif pour les passagers ? Comment sécuriser les utilisateurs en cas de départ tôt ou de retour tardif ? « Nous avons besoin d’environ deux cents volontaires pour tester l’idée et le fonctionnement, afin de lever les principaux écueils inhérents à l’organisation d’un service de covoiturage public », appelle Max Roustan.

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