Économie

Alès Agglomération est officiellement un “Territoire d’industrie”

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Le préfet de Région est venu signer le contrat alésien ce 9 décembre à Alès. 40 M€ seront fléchés vers dix projets portés par Alès Agglomération et des entreprises phares du bassin.

Depuis le lancement du programme “Territoires d’industrie”, le 22 novembre 2018, 146 territoires ont été identifiés en France (dont 10 en Occitanie). Le bassin alésien, grâce à la réactivité des services de l’Agglo et à l’expertise d’Alès Myriapolis, a été le premier territoire labellisé en France.
Ce programme bénéficie d’une enveloppe nationale de 1,36 milliard d’euros dans le but de redynamiser l’industrie française.

Alès, « pôle industriel d’excellence »

Le 9 décembre 2019, pour la signature du contrat “Territoire d’industrie”, le maire d’Alès a accueilli pour la première fois sur ses terres Étienne Guyot, préfet de Région. Lequel s’est dit “bluffé” par ce qu’il a découvert : « Je suis impressionné par la force du collectif alésien. C’est un moment solennel pour ce grand bassin qui a connu des épreuves, qui s’est retroussé les manches et qui affiche aujourd’hui une belle réussite ». Et d’ajouter : « L’industrie est une pièce maîtresse de notre économie. Alès est un pôle industriel d’excellence, avec un écosystème qui crée une véritable dynamique collective ».

Trois visites d’entreprises et de structures ont jalonné le déplacement officiel du représentant de l’État. La présentation de l’entreprise Senfas, acteur majeur de l’alimentation bio en France, a dévoilé un fort développement local. Au Pôle Mécanique, le préfet de Région a découvert, au côté de Romain Dumas, « un site unique au monde, avec trois circuits, dont un réversible ».

La filière “Mobilité durable” a le vent en poupe

Après quelques tours de piste avec le champion automobile, Étienne Guyot a visité les locaux de Duqueine Engineering, sa plateforme de construction de voitures de course et le simulateur de pilotage. « Le Pôle Mécanique est un formidable outil industriel au service des entreprises, pour le développement des voitures et notamment les voitures du futur », a défendu Yann Belhomme, directeur général de Duqueine.

Étienne Guyot a mis en exergue trois des dix projets constituant le contrat : la plateforme numérique portée par l’École des Mines, l’extension du Pôle Mécanique et Digit’Alès (campus numérique). Alès Agglomération assure la maîtrise d’ouvrage de ces deux derniers projets. « Pour réussir, il faut du talent, du travail et de la ténacité, a-t-il conclu. Ici, vous avez les trois. »

Dix projets pour développer l’industrie sur le territoire

La labellisation “Territoire d’industrie” prévoit un investissement de 40 M€ en faveur de projets renforçant l’identité industrielle du bassin alésien.

1. Think & Make
L’IMT Mines Alès pilotera un projet de plateforme collaborative de services afin d’accompagner les problématiques liées à la transition numérique des entreprises.

2. Mobility Lab
Ce projet, porté par Alès Agglomération, a pour objectif de positionner le territoire d’Alès comme territoire d’innovation et d’expérimentation sur les solutions de mobilités durables.

3. Extension du Pôle Mécanique
Afin de développer la filière “Sports mécaniques et mobilité durable”, Alès Agglomération a pour projet l’extension des surfaces d’accueil du site.

4. Campus numérique Digit’Alès
Le rapprochement des structures de formation et des start-up de Digit’Alès permettra de coordonner et d’animer cet écosystème de compétences digitales, afin de le rendre plus visible et accessible aux PME-PMI locales.

5. S-Lab
SGroup souhaite créer un pôle d’excellence dédié aux industries culturelles et créatives sur 13 000 m2, à Méjannes-lès-Alès.

6. Groupe Capelle
Le leader européen du transport exceptionnel a fait l’acquisition du site Richard-Ducros (montée de Silhol, à Alès) dans le but de développer un centre de R&D sur le véhicule de transport du futur.

7. Centre de sécurité micro et nano particules
Piloté par l’entreprise alésienne SD Tech, le centre propose des services, formations et accueil du public autour de l’infiniment petit et de ses applications dans l’industrie.

8. Post-Brexit
Alès Myriapolis veut faciliter l’implantation de nouvelles unités de production capables de pallier les conséquences économiques liées au Brexit.

9. Schneider Electric
L’industriel alésien souhaite produire du froid à partir de chaleur fatale (chaleur résiduelle issue d’un procédé et non utilisée par celui-ci).

10. Ergosanté
L’entreprise anduzienne veut créer un centre de R&D et de prototypage dédié à la préservation de l’humain et une unité de production solidaire de sièges ergonomiques.